Journée de l’emploi partagé 2023
Chaque année, durant une journée, le travail à temps partagé est mis à l’honneur lors de la Journée de l’Emploi Partagé. A cette occasion, nous organisons le 12 octobre prochain, une fête des voisins au travail au sein de nos locaux (34 rue Jacques Anquetil à Quimper). Lors de cette journée, une dégustation de produits fermiers sera proposée par plusieurs de nos adhérents locaux. Ce moment permettra de faire connaître et d’échanger sur le travail à temps partagé.
« Les salariés reviennent d’années en années »
Pour répondre à des pics de travail, Luc Larnicol utilise les services de Partag’emploi. Parfois, le salarié occasionnel signe un CDD chez lui, et revient tous les ans. Luc Larnicol connaît bien les cultures de légumes. La ferme familiale basée à Loctudy comprend 1 ha sous abri en serre verre et 10 ha en plein champ. Elle produit des tomates, des pommes de terre, des melons ou encore des pastèques. « J’ai repris le flambeau en 1981 pour passer en bio en 1997″. L’hiver l’équipe est composé de 4 salariés. Mais quand les beaux jours reviennent, le maraicher fait appel aux service de
Mickaël, salarié agricole : le choix du temps partagé
Mickaël Dorval travaille pour Partag’Emploi, le groupement d’employeurs spécialisé en agriculture. Il partage son temps de travail entre cinq exploitations dont celle de Richard Le Moal à Poullaouen. Un coup de pouce très apprécié par ce dernier. L’association Partag’Emploi, groupement d’employeurs agricole, est née en 2009 dans le sillage de Finistère Remplacement. Elle propose un service destiné aux exploitants ayant besoin de main-d’œuvre à temps partiel de façon régulière, et offre aux salariés les garanties d’un temps plein. « Les attentes des exploitants ont changé. Ils veulent se délester de certaines tâches et avoir du temps libre. Toutefois, ils n’ont pas besoin de personnel à plein
Une petite longère dédiée au salarié
De gauche à droite : Maxime Kermorgant et Philippe Gueguen, devant la longère entièrement restaurée En réhabilitant une petite maison de la ferme, Philippe Gueguen propose aux salariés et aux stagiaires un endroit pour se changer ou pour manger. La longère sert aussi à séparer la sphère privée de l’espace professionnel. La petite longère dans la cour de la ferme servait à l’origine « de crèche pour les chevaux. Puis elle a servi à l’élevage de cochons, et de veaux… avant d’être utilisée comme fourre-tout ». Philippe Gueguen a ensuite décidé de refaire entièrement le bâtiment. « Je l’ai aménagé comme si c’était
Maraîchage avec Partag’emploi
Après le succès de 2021, Partag’emploi, avec la collaboration de l’ANEFA, a de nouveau accompagné les exploitations dans la gestion de leurs saisonniers. 129 personnes chez 13 exploitants et des taches aussi diverses que du désherbage d’herbes aromatiques, de la récolte d’échalotes, de l’éclaircissement de pommes et de poires ou du ramassage de plants de pommes de terre pour la période estivale. Avec l’automne et le début de l’hiver, place aux pommes de terre de consommation, poireaux et autres légumes d’hiver… Le tout en préparant l’année à venir avec ses adhérents. Vous êtes producteurs, nous vous donnons rendez-vous pour étudier
Journée de l’emploi partagé 2022
Grâce à la prise en charge par Finistère remplacement des frais de transports des élèves, 8 exploitations aux 4 coins du Finistère se sont données le mot pour accueillir pas moins de 350 enfants sur cette journée sous le signe des sourires et du partage. Visite des exploitations, découverte des animaux et des engins, et même de la transformation du lait en beurre ! Toutes les conditions étaient réunies pour une journée réussie.
Les salariés reviennent d’année en année
Pour répondre à des pics de travail, Luc Larnicol utilise les services de Partag’emploi. Parfois, le salarié occasionnel signe un CDD chez lui, et revient tous les ans.
Luc Larnicol connaît bien les cultures de légumes. La ferme familiale basée à Loctudy comprend 1 ha sous abri en serre verre et 10 ha en plein champ. Elle produit des tomates, des pommes de terre, des melons ou encore des pastèques. « J’ai repris le flambeau en 1981 pour passer en bio en 1997″.
L’hiver l’équipe est composé de 4 salariés. Mais quand les beaux jours reviennent, le maraicher fait appel aux service de Partag’emploi pour combler son besoin de main-d’œuvre et pour venir épauler le personnel saisonnier déjà en place.
« Pendant la crise du Covid-19, nous avons eu un gros besoin de bras pour les récoltes de patates douces, Quatre salariés de Partag’emploi sont venus nous prêter main forte »
Le groupement s’adapte
Après cette sorte de période d’essai », Luc Larnicol peut proposer à la clé un CDD si la personne est intéressée. Une situation qui convient à Stéphane Charon, directeur de Partag’emploi. « Notre association s’adapte aux besoins des entreprises, il faut un flux tournant. À nous de nous imbriquer dans les besoins des agriculteurs et d’être complémentaires ». Sur les 35 ETP que compte Partag’emploi, 4 ETP travaillent dans le maraîchage. Un changement s’opère dans l’association auparavant plus coutumière des filières élevages.
Pour Mélissa Eid, chargée de développement emplois saisonniers pour la structure employeuse de main-d’œuvre, « Les salariés demandent de plus en plus de productions biologiques, de la diversité et d’être considérés en tant qu’être humain. » Des conditions qui semblent être rempli chez Luc Larnicol, « les salariés reviennent d’année en année ». De son côté Mélissa sait conseiller et partager son expérience de 10 ans de terrain. « Je connais les attentes et les problématiques des salariés » rassure-t-elle. Aussi pour conforter des porteurs de projets dans leurs réflexions, la chargée de développement propose des immersions en ferme avec la Ciap 29 et le Civam du Finistère.
Changer tous les jours plaît
Lydia Guillou, avant salariées Partag’emploi, a signé un CDD qui court jusqu’au mois de juin chez Luc Larnicol. « J’aime la diversité des tâches ici, ainsi que l’expérience agricole que Luc nous transmet« . Et Luc d’ajouter : »Avec des gens sui ont envie de vous écouter, on a envie de partager! »
Avec un projet d’installation en tête, la jeune femme veut « voir autre chose avant de me lancer. Aussi la ferme propose des outils ergonomiques, qui réduisent la pénibilité. » Enfin elle apprécie de pas travailler seule, d’être en équipe.
Article Paysan Breton – Fanch Paranthoen
